depuis un certain temps on assiste à des accidents très graves en compétition accidents ayants des conséquences importante sur l'intégrité physique des coureurs qui en font les frais et qui dont ceux qui en réchappe ont le plus de mal à revenir dans la course.
le décès tragique ces derniers jours sur le tour de suisse de Gino Mâder pousse peut être à s'interroger sur ce qui amène 1/ les circonstances des accidents et 2/ la gravité des blessures qu'ils génèrent. des coureurs expérimentés n'y échappent pas les listes est désormais très/trop longue nous constatons de plus en plus "d'empilement" collectifs et les vitesses augmentent encore et encore!!!!
la généralisation des freins à disque sur les machines des coureurs ne serait elle pas à l'origine des problèmes?
en effets l'efficience des freinages avec ces équipements donnant de plus en plus la certitude de pouvoir freiner fort et vite ne donne t elle pas aux coureurs une "fausse" assurance qui leur autorise premièrement des vitesses excessives et deuxièmement l'illusion d'une pseudo sécurité qui les desinhibe les emmenant parfois à présumer de leur limite? le freinage patin autrefois moins performant ne permettait t il pas à inciter à une prudence relative lié aux performance moindre de ce type de freinage?
si on ajoute à cela une surenchère sur la difficulté des parcours des organisateurs motivée par les impératifs de parts de marché des audiences et à la recherche perpétuelle de spectaculaire pour captiver un auditoire grand public et peu au fait de la réalité interne de la course cycliste on assiste a des événements qui interpellent tout ceux qui pratiquent et aiment ce sport et ses protagonistes .... n'allons nous pas, déjà trop loin ?
certe il y a eu toujours de graves et tragiques accidents en cyclisme mais force est de constater que quand même nous assistons ces derniers temps à une collection de catastrophe.
peut on continuer à accepter qu'on pousse les coureurs à une prise de risque anormale
peut être doit on ouvrir le débat?
