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Capteur De Puissance ..appel Aux Utilisateurs ..


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La puissance est plus précise que la fréquence cardiaque pour évaluer un effort. Ceci est dû à l'inertie de l'adaptation cardiaque, lorsque le niveau d'effort change il faut quelques secondes pour que le rythme du cœur se modifie. Illustration ci-dessous le tracé de 4 min d'une sortie, en bleu la fréquence cardiaque (BPM), en rouge la puissance (W):

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Sur cette courbe, la FC min est de 154 pulsations/min, la FCmax de 165 pulsations/min, soit 83% et 91% de la FC max de notre cycliste. Si l'on se base ici sur la FC, tout le travail a été effectué dans la même zone d'entraînement. En regardant la courbe rouge de la puissance nous pouvons constaté que ce n'est pas le cas. Cet exemple illustre tout l'avantage du capteur de puissance, plus de précision dans les zones de travail, fournissent un entraînement plus efficace et un gain plus rapide.

Un autre intérêt est d'éviter le sur entraînement (par évaluation de charge via le "training score stress" ayant pour acronyme "TSS")  et de ne pas perdre son temps sur des sorties sans aucun bénéfice. (ceci peu se faire avec la FC en utilisant les trimp .)

Pour moi le gain est qu'à km parcourus égale, la progression ver le pique de forme est plus rapide qu'avec le seul cardio pour évaluer la qualité d'un entrainement. Pour le reste il faut toujours pédaler.

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Thomas ..tu vas devoir traduire " trimp".:)

 

Ceci étant il est certains que  le travail est plus qualitatif avec la puissance  mais  ce qui " me choque " c'est que l'on présente les capteurs  avec une pub du genre " si t'as pas un capteur à 25 ans t'a raté ta vie de cycliste "  ..tu vois  de ce que je veux parler .
Or en cyclisme  tu as  bien des moyens de t'entrainer  sans capteur de puissance comme il y a peu Eddy , Miguel , ..etc...L'outil n'est pas donné  ( des compteurs proposent entre 150 et 600 euros  le calcul de la puissance  relativement fiable lorsqu'on monte une bosse )  et il n'est pas toujours très fiable en dehors du SRM .....par contre monter un col avec 1000 de dénivelle en 1 h aujourd’hui et en 55 minutes demain  c'est aune marque de progression car  l’étalonnage du capteur  ...il faut le faire ...les systèmes sont  prévus pour travailler à quelle température ? Avec quelle variation de température ? lors de séance  ou tu fais des sprints de 10 secondes quelle réactivité ? Quelle fiabilité ?

 

Ensuite en fonction de ta pratique tu dois avoir des entrainements  type  car faire des vire vire avec un circuit de 800 mètres soit 4 x 200 mètres demande un entrainement différent que faire un course en ligne ..

 

L'adaptation cardiaque est le signe l'entrainement bien conduit et par exemple en CLM  tu passes le relais lorsque ta FC est montée de 10 pulses et à l’abri elle doit être redescendue de 10 pulses ..

 

L'entrainement par intervalle que je conseille m'a permis de conduire CH PAIN  au titre de Championne de France de Clm en 2000

 

Et pour finir , j'ai l'impression qu'on " nous formate " en nous expliquant  qu'il n'y a que le capteur pour   progresser   ...C'est faire peu de cas de l'ensemble des composantes qui mènent à la victoire , l'entrainement , l'alimentation, la stratégie , le matériel , la position,la préparation mentale , la chance ......au final le capteur la dedans pour combien compte-t-il ?

 

Je crois que celui qui se connait peut s'entrainer sans capteur  ...et que le capteur est un plus .....pour optimiser la qualité du travail  et donc les portions d'efforts pourront être  plus importantes avec moins de fatigue ..

 

 

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C est plus ou moins cela, mais une analyse complète d'un entrainement avec CP tient compte de la FC et du poids, la progression tient compte des rapports poids/puissance et FC/P.

Pour le reste c est certain qu'il y a du marketing. Un cadet ne va pas beaucoup s'amuser avec un CP car c'est une contrainte, on ne fait pas forcement ce que l'on veut (tout comme avec la FC).

Avant chaque départ il faut faire un étalonnage, si le CP est mal calibré tu le sais tout de suite. (c'est le cas du miens qui surestime de 10% mais de façon reproductible donc il ne m'est pas indispensable de le faire calibrer).

niveau tarif les powertap deviennent presque accessible avec une version plateaux à 700€.

Ma paire de roues était une occasion (elles avaient 6 mois) à 600€ (jantes DT RR415 + rayons sapim cxray).

Je vais aller dans ton sens en disant que oui il est possible de faire un bon aux sensations, mais il faut un coureur qui se connaisse parfaitement.

Oui il est possible de faire du bon travail avec un cardio, mais pour un entrainement scientifique il faut des données précises, reproductibles ... pour une analyse fiable. Depuis les débuts de la recherche sur l'entrainement c'est la puissance qui était recherché (au début avec des ressort dynamométrique dans les pédales, il y a presque 100 ans). Finalement il y avait une corrélation en labo entre la FC et la P, la FC étant plus facile à mesurer elle a été utilisé, si la technologie de l'époque l'avait permise les entrainements auraient été directement basé sur la puissance.

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  • 3 weeks later...

Beaucoup de question en général Vincent. Ne pas oublier que le capteur de puissance est un outil et non une arme secrète de planification d'entrainement. 

 

Pour répondre, beaucoup de coureurs élite s'entrainent sans capteur de puissance (dénommé ci-après PM pour powermeter). Le PM n'est pas vraiment rentré dans la culture cycliste française... mais cela semble être en train d'évoluer vu le nombre de question que j'ai sur le mien. 

 

Concernant la fiabilité de l'outil PM, de nombreux tests existent sur internet (cf. l'excellent site d'Alban Lorenzini par exemple ou sa collaboration avec MatosVélo). Le SRM est en tête en terme de justesse de donnée, mais pas en prix. Les récent Powertap se portent pas plus mal. 

 

Certains sont plus prompt que d'autres notamment sur les sprints (ex pédales Powertap par rapport au SRM). La partie matos est compliqué, surtout avec beaucoup de promesses marketing. Il faut faire son choix en toute connaissance de cause et surtout éviter les solutions qui ne mesurent la puissance que sur 1 jambe ... on est n'est pas des machines et la répartition D/G varient chaque jour. Pour ce qui est de l'étalonnage, il est fait en usine puis une calibration (ou zéro-offset) chaque fois qu'on sort pour prendre en compte l'influence de la température, de la pression sur les capteurs... 

Après il faut connaître les limites de son outil... comme tout outil. 

 

Ensuite, pour ce qui est de l'intérêt, on a en France d'excellents physiologistes du sport, d'excellents entraineurs qui ont fait des publis et des thèses sur le sujet : Pinot, Grappe... 

 

Me concernant, cela fait 1 an complet que je suis un entrainement par la puissance. J'ai pris cette décision pour progresser rapidement. J'aurai pu continuer à faire mes entrainement à la FC, mais je sais bien qu'elle varie trop dans la journée, d'une journée à l'autre en fonction de tellement de paramètre que je voulais éviter cela. Par contre, même si j'avais quelques notion de physio, j'ai pris la décision de laisser la programmation de l'entrainement à un entraineur qui gère donc mon planning en fonction de ce que je fais pour éviter le sur-entrainement notamment. 

 

Et c'est là pour moi l'essentiel. Un PM est un outil de grande précision, et il me semble qu'il ne sert à rien s'il est juste là pour se comparer sa puissance avec son voisin. C'est un outil qui permet une analyse et une programmation fine de l'entrainement. Elle permet d'ajuster les intervalles de travail au mieux et ce quelque soit la forme du jour, quelque soit notre physiologie et notre réponse cardiaque. 

 

Oui on peux s'entrainer sans, comme on peux s'entrainer avec. Il apporte des données complémentaires permettant d'affiner le programme. Si on en a pas on peux très bien faire sans. Et je ne sais pas qui veux te formater en disant qu'il n'y a que le PM. Tu as raison en disant que le PM (tout comme la FC et les exos) ne fait pas tout... Il faut gérer tout le reste comme tu le dis. 

 

Pour ma part après 1 an, j'ai gagné plus de 20W en PMA... c'est grâce non pas au PM mais à l'entrainement de mon coach. Par contre c'est grâce au PM que je peux mesuré cela. C'est grâce au PM que mon coach optimise mes séances et c'est grâce au PM que j'arrive à suivre l'entraînement. 

  • Like 1
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Merci pour cette longue réponse qui  me fait plaisir car elle est le reflet de ce que je voulais entendre :

 

" Pour ma part après 1 an, j'ai gagné plus de 20W en PMA... c'est grâce non pas au PM mais à l'entrainement de mon coach. Par contre c'est grâce au PM que je peux mesuré cela. C'est grâce au PM que mon coach optimise mes séances et c'est grâce au PM que j'arrive à suivre l'entraînement."

 

Trop de cyclistes pensent qu'avoir un PM c'est  progresser mais  ils ne savent pas quoi en faire ...

 

Merci.

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Eh oui, un PM est un outil, et il n'est jamais livré avec un mode d'emploi. Même quand on lit pas mal de bouquin sur le sujet (Friel, Coggan...) ce n'est pas suffisant. 

Il faut de bonne notion de physiologie du sport et le travail de préparation physique et de programmation d'entrainement reste primordial. Il est quasiment le même que si on a que la FC. Le PM permet d'optimiser tout cela avec des données complémentaires. 

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  • 1 year later...

Bonjour, j'avais répondu ailleurs dans le forum mais mal, car j'avais mal compris la question.

Je suis 100% d'accord avec vous. Jeune dans le cyclisme route de manière régulière (2/3 sorties par semaine depuis environ 2 ans), et utilisateur d'un CP depuis Juillet 2016 (roue arrière Alpin Wheels powertap G3 d'occas) j'ai choisi le CP au début pour 2 raisons:

 1 Parce que le côté analytique m'intéresse

 2 Pour faire de l'interval training sur route.

Ensuite, avec la lecture de la littérature sur le sujet, ça me sert également à mieux connaître mon profil de coureur avec la courbe de puissance et de fatigue.

C'est pas le CP qui fait progresser mais l'entrainement bien fait. Le CP est juste une aide, notamment pour l'entrainement par intervalle type PMA très difficile à bien exécuter sur route. Même avec CP c'est pas évident d'ailleurs.

En revanche je me permets de nuancer l'utilisation du temps de monté comme référence...l'utilisation d'un capteur me permets justement de m'en affranchir car j'ai constaté des écarts non négligeables de temps de monté à puissance identique. Les conditions sont plus importantes qu'on peut le penser, comme le vent, même en monté, et la température qui influe vraiment de manière significative sur la qualité de roulement. Donc méfiance quand même.

 

Modifié par Delbos
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  • 3 months later...

Une chose est intrigante : "  les commentaires repris par des revues cyclistes  "  lorsque dans un col le cycliste ( TOM DUMOULIN par exemple )  est attaque par un grimpeur  et qu'il ne réponds pas immédiatement les commentateurs précisent qu'il  surveille son compteur pour ne pas se mettre dans le rouge .

 

Se mettre dans le rouge c'est du cardiaque pas de la puissance ...Les conséquences sont importantes lorsqu'on se met dans le rouge  et là le capteur de puissance n'y est pour rien ... en fait il ne serait utile qu'à l'entrainement....

J'aimerai bien avoir une réponse de F Lamiraud qui est un spécialiste de l'effort.....

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Je suis pas spécialiste, mais je peux répondre sans pb. La FC est une réponse à un effort....un effort (au sens je produit un effort durant un certain temps) est un travaille mécanique dont la dérivée au temps est la puissance. En surveillant sa puissance, et en connaissant parfaitement bien sa puissance au seuil critique ou SV2 selon la durée de l'effort à produire, T Dumoulin lisse sa puissance et la FC suit avec les variations qui peuvent être liées à plusieurs paramètres autres qu'uniquement le fait de se mettre dans le rouge ( ça se constate très bien sûr le vélo). Si il regarde son cardio, il risque d'être au dessus de son seuil critique au début de son effort, le temps que sa FC monte car celle si ne monte pas instantanément suite à un changement de rythme. Les pures grimpeurs puncheur  essaient de le déstabiliser en accélérant, lui répond en se mettant à sa puissance de chrono (le secteur où il est le meilleur) et pas au delà. Sa FC doit probablement augmenter progressivement mais sur plusieurs secondes voir minutes. Donc oui, les générations les plus récentes utilisent leur capteur de puissance pour gérer leur effort car c'est un peu plus précis que la FC.

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1) je viens justement de t'expliquer que le capteur de puissance, bien utilisé permet de mieux gérer un effort pour ne pas se mettre dans le rouge. C'est l'intérêt de son utilisation en course. 

2) je comprends pas bien ton obstination à vouloir opposer le capteur de puissance et le cardio? Les 2 se complètent très bien et quand on a un capteur de puissance on a un compteur GPS avec cardio.

3) ça veut dire quoi se mettre dans le rouge? À 250w je suis dans le rouge au bou d'une heure d'effort, a 280w au bout de 20mn, a 350 au bout de 4....bref tout ça est relatif au temps de maintient. Un capteur est un outil de gestion puissant pour ce genre d'effort.

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Imaginons un capteur de puissance sans le cardio ? comment ferait le coureur pour éviter de se mettre dans le rouge ?

Tout le monde ne parle que du capteur de puissance mais dit aussi ne pas se mettre dans le rouge . et là il ne s'agit pas de puissance directement mais  d'une réponse cardiaque à un effort  donc de l'utilisation du cardio ( même s'il y a un décalage entre l'effort et la réponse ) .

 

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Et bien il se maintient sous sa puissance seuil en fonction du temps d'effort à produire. J'ai fait la marmotte sans quasi regarder ma fc. Je connaissais ma puissance à produire en ascension (déterminée à l'entraînement). Et j'ai bien fait ! Ma FC a fluctué à la hausse dans le galibier à cause de pb d'alimentation, et à la baisse dans l'alpe d'huez à cause de la fatigue. J'aurai monté l'alpes en me basant sur ma FC, j'aurai probablement exploser en vol !

sur des durées supérieures à 3h, la FC varie beaucoup pour pouvoir s'y fier aveuglement. À l'opposer la puissance n'est pas influencée par la durée puisque précisément, on détermine la puissance à suivre en fonction de la durée de l'effort à partir de notre courbe de puissance record déterminée à l'entraînement.

En chrono, c'est presque de la triche tellement c'est fiable! 

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